• Par Lolita Morena sur Radio Suisse Romande:

     

    Tous les dimanches,

     

    Tous les dimanches

    Il faisait du vélo,

    Il péchait à la ligne,

    Il allait à la chasse,

    Ils allaient à la piscine,

    Ils faisaient la grasse matinée,

    Il faisait le marché,

    Elle faisait un gâteau,

    Il tranchait le gigot,

    Il allait jouer au foot,

    Il allait au golf,

    Elle faisait les musées,

    Il faisait la sieste,

    Ils promenaient les enfants,

    Ils sortaient le chien,

    Ils allaient au ciné,

    Ils allaient pique-niquer,

    Il prenait sa moto,

    Ils allaient à la campagne

    à la montagne ou à la mer,

    Ils allaient à la messe,

    Ils déjeunaient au resto,

    Ils se baladaient en auto,

    Ils allaient voir leurs parents,

    Ils faisaient leur jogging,

    Ils s'emmerdaient,

    Ils ne le font plus,

    Ils sont trop vieux…

    Ou ils sont morts.

     

    Pierre Grave

    Octobre 2006

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  •  

     

     

    C’est vrai, qu’on s’est pas beaucoup parlé,

    C’est vrai, qu’on aurait pu partager

    Ce que, avant moi, t’avais vécu.

    Je n’en ai rien su.

     

    D’abord, je ne pensais qu’à ma vie,

    A mes joies de cœur, à mes soucis.

    Pour moi, les récits de ton passé

    Etaient dépassés.

     

    J’aimerais bien aujourd’hui

    Connaître ta vie.

    Elle va passer à l’oubli

    Car tu es parti.

     

    Plus tard, quand je suis devenu grand

    J’tai surtout parlé de mes enfants.

    Tu voulais savoir comme ils allaient.

    Je te répondais.

     

    Mais je n’ai pas souvent pris le temps

    De t’écouter parler de ces ans

    Où j’étais, dans tes bras, un bébé

    Que tu chérissais.

     

    J’aimerais bien aujourd’hui

    Connaître ta vie.

    Elle va passer à l’oubli

    Car tu es parti.

     

    Bientôt, moi aussi je serai vieux

    Puis je m’en irai près du bon Dieu

    Peut-être, irais-je te retrouver

    Pour, enfin, parler

     

    Mais j’espère qu’avant de disparaître

    J’aurai pris le temps de faire connaître

    A mes trois enfants ma propre vie,

    Quand j’étais petit.

     

    J’aimerais bien aujourd’hui

    Connaître ta vie.

    Elle va passer à l’oubli

    Car tu es parti.

     

    Pardonne moi je t’en prie

    Cet idiot mépris

    Car toujours tu resteras

    Dans mon cœur, Papa



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  •  

     

    Viens, tout près de moi

    Viens dans mes bras

    Ce soir

    Viens, t’y abriter

    T’y protéger

    Du noir

     

    Demain, le ciel sera bleu

    Tout ira bien mieux

    Au fond de tes yeux

    L’espoir

     

    Demain, t’auras oublié

    Pourquoi t’as pleuré

    Pourquoi t’as crié

    Ce soir

     

    La vie est riche de problèmes

    On y souffre de tous les maux

    Mais à la fin on sait quand même

    Qu’on a vécu du bon, du beau (bis)

     

    Tiens, prends-moi la main,

    Partons très loin

    D’ici.

    Tiens, couvre-toi bien

    Car il fait froid

    La nuit.

     

    Là-bas, tout sera nouveau,

    Tout sera plus chaud

    Je serai plus beau

    Plus fort

     

    Là-bas, là bas tu verras

    Tu me comprendras

    Et tu m’aimeras

    Encore

     

    Refrain

     

    Rien, rien ne pourra

    Te prendre à moi

    C’est vrai

    Rien, si tu m’en crois

    Ne t’atteindra

    Jamais

     

    A deux, nous serons bien mieux

    Nous serons heureux

    Toujours amoureux

    Soudés

     

    A deux, nous deviendrons vieux

    Blottis près du feu

    Fumée dans nos yeux,

    Fermés

     

    REFRAIN


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