• - Fou de toi- Fou de toi

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A chaqu(e) instant penser à toi

    Me pénétrer de tout ton être,

    De ton corps, ton parfum, ta voix

    Et ne rien en laisser paraître

     

    Jouir, sans regret, du présent,

    De tes caresses et tes sourir(e)s,

    Profiter, boir(e) comme un enfant

    Chaque instant de notre plaisir

     

    Ignorer ce qui nous entoure,

    Fermer les yeux sur la misère

    Au bonheur d’autrui être sourd

    Oublier pour toi père et mère

     

    T’aimer, te prendre dans mes bras,

    Entrer en toi et se confondre.

    T’aimer, t’aimer encor(e) une fois

    Et laisser s’écrouler le monde.


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  • 1960, Musique: Gilbert Bécaud, paroles: Maurice Vidalin

    - C'était moi

       - C'éyait moi

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Celui qu'on appelait le voyou de la plage,
    Qui vivait tout l'été jambes nues, cheveux fous,
    Qui ne payait jamais les gaufres ni les glaces,
    Qui te jetait de l'eau, des algues et des cailloux,
    C'était moi !

    Mais qui savait le nom des quatre mille étoiles
    Et te prenait la main pour mieux te les compter ?
    Qui faisait d'un orage une carte postale
    En dessinant ton cœur sur le sable mouillé ?
    C'était moi, c'était moi !

    Celui qui se disait professeur de tendresse,
    Qui se moquait de toi quand tu ne voulais pas,
    Celui qui se vantait d'avoir eu des princesses
    Et de se fiancer, mais de n'épouser pas,
    Mais qui riait trop fort en ouvrant ton corsage
    Ou qui ne riait plus en touchant tes genoux,
    Qui s'endormait tout doux sur ton épaule sage,
    Qui t'appelait "pas belle" et qui t'aimait beaucoup,
    C'était moi, c'était moi !

    Celui qui plaisantait, un matin de septembre,
    En piquant une rose à ton manteau de pluie,
    Qui te disait "Salut, on allait bien ensemble."
    Et n'en a plus dormi ni le jour ni la nuit,
    Celui qui ne sait plus ni ton nom, ni ton âge,
    Qui ne sait rien de toi, mais que tu es jolie,
    Oublie-le ce garçon qui crânait sur la plage
    Et croyait tout savoir et n'avait rien compris,
    C'était moi, c'était moi !

    J'avais quinze ans,
    C'était moi !

     


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