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J'aime, comme tout le monde beaucoup cette chanson de John Lennon et ai éprouvé l'envie d'y mettre, dans ma langue maternelle, les termes de mes propres rêves.
Imagine que la terre
Ressemble un peu au ciel
Qu'il n'y ait plus de guerre
Que la vie soit plus belle
Imagine que tout(es) les nations
Voient le même horizon
Imagine que le profit
Ne dirige plus nos vies,
Les richesses mieux réparties
Entre tous les pays.
Imagine que chacun, enfin,
Mange partout à sa faim
REFRAIN
Tu peux dire que je rêve
Et tu as sans doute raison
Mais les nuits sont trop brèves
Et rêver, c'est tell(e)ment bon
Imagine que le sexe
Ne soit que fruit d'amour,
Que nos désirs respectent
Ceux de l'autre, toujours.
Imagine que filles et garçons
Soient plus tendres que forts
REFRAIN
Imagine que notre foi
En Dieu ou en la vie
Accepte que certains croient
En d'autres paradis
Imagine que les religions
Soient sources de raison.
REFRAIN
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Ce qui est loin nous laisse froid
On écoute mais on n'en pleur' pas
Que nous importe la misère
Qui ne touche ni voisins ni frères
P.G.
So far away from L.A. (Nicolas Peyrac)
Quelques lueurs d'aéroport
D'étranges fill's aux cheveux d'or
Dans ma mémoir' traînent encor'
C'est l'hiver à San Francisco
Mais il ne tombe jamais d'eau
Aux confins du Colorado
Et le Golden Gate s'endort
Sur Alcatraz où traîn' encor'
Des sanglots couleur de prison
Monsieur Carryl Chessman est mort
Mais le doute subsist' encor'
Avaitil raison ou bien tort
So far away from L.A.
So far ago from Frisco
I'm no one
But a shadow
But a shadow shadow shadow shadow
Le Queen Mary est un hôtel
Au large de Beverly Hills
Et les collines se souvienn'nt
Des fastes de la dynastie
Qui de Garbo jusqu'à Bogey
Faisaient résonner leur folie
So far away from L.A.
So far ago from Frisco
I'm no one
But a shadow
But a shadow shadow shadow shadow
Pauvre Madame Polanski
D'un seul coup on t'a pris deux vies
Mais qui donc s'en souvient ici
C'est l'hiver à San Francisco
Je ne trouverai le repos
Qu'aux confins du Colorado
So far away from L.A.
So far ago from Frisco
I'm no one
But a shadow
But a shadow shadow shadow shadow
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Assieds toi, mon garçon
Ce serait bien que nous parlions.
Tu es jeune, tu es bon
Et te poses plein de questions.
Avant toi, moi aussi,
J'ai voulu connaître la vie.
Mais tu vois, aujourd'hui
Je suis seul et sans ami.
Tu sais, chaque erreur a son prix.
J'étais jeune et j'étais beau,
je croyais même être très fort
Pour gagner le gros lot
Et je méprisais la mort.
Pour devenir le meilleur
J'ai ignoré le vrai bonheur,
Négligé ma famille
Et même exploité les filles.
En un mot, j'étais un vrai salaud.
Lorsque tu es arrivé
J'ai compris que ce qui comptait,
Dans ma vie, mon petit,
C'était toi, mon paradis.
J'ai enfin regardé ta mère,
Le regard triste de ses yeux clairs
Mais il était trop tard
Pour rattraper mon retard.
Alors j'ai pleuré son départ.
Quant à toi, mon garçon
Essaie donc d'être un peu moins con.
La misère de ton père
Devrait t'aider à le faire.
Tes amours, tes amis,
Prends bien soin d'eux dès aujourd'hui
Car ainsi tu vieillis
Et tu réussis ta vie.
Les vraies valeurs n'ont pas de prix.
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Je t'appartiens
(Paroles Pierre Delanoé, musique Gilbert Bécaud)
Comme l'argile
L'insecte fragile
L'esclave docile
Je t'appartiens
De tout mon être
Tu es le seul maître
Je dois me soumettre
Je t'appartiensSi tu condamnes
Si tu me damnes
Voici mon âme
Voici mes mains
Avec les peines
L'amour et la haine
Coulant dans mes veines
Je t'appartiensQue puis-je faire
Pour te satisfaire
Patron de la terre
Sur mon chemin
Comme les anges
Chanter tes louanges
Mais je ne suis pas un ange
Tu le sais bienJe ne suis qu'un homme
Rien qu'un pauvre homme
Je t'aime comme
Comme un copain
Parfois je pense
Que dans ton immense
Palais de silence
On doit être bienJe t'appartiens
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Elle a des rides aux yeux,
Au coin des lèvres,
Du blanc dans les cheveux,
La voix plus frêle,
Pourtant je l'aime
Son corps est fatigué,
Courbé par l'âge,
Sa peau un peu fripée,
Ses hanches larges,
Pourtant je l'aime
REFRAIN
Ça fait longtemps que notre amour
Chaque jour rime avec toujours. (Bis)
Ça fait longtemps que l'on se bat,
Amour un jour et l'autre pas,
Pour vivre à deux jusqu'au trépas
Elle trouve un goût amère
Au temps qui passe
Et se met en colère
Quoi que je fasse
Pourtant je l'aime
Elle peut se voir vieillir
A mon image
Et ça la fait souffrir
La met en rage
Pourtant je l'aime
REFRAIN
Je la regarde peu,
L'écoute à peine,
Lui dit un mot ou deux,
Lui fait des scènes
Pourtant je l'aime
A force d'être ensemble
ou côte à côte
Je crois qu'on se ressemble
Que l'un vaut l'autre
Pourtant on s'aime
REFRAIN
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