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Papi (février 2018)
J’aurais voulu être grand père
Les papis me rendent jaloux
Jusqu’ici, du moins, rien à faire
Pas de petit sur mes genoux
J’ai des enfants, trois grands que j’aime
Tous trois en âge de procréer
Mais qui n’ont pas planté leur graine
Ou ne l’ont pas laisser pousser.
Même si je respecte leur choix
J’avoue en avoir le cœur lourd
Car je dépends de ces trois là
Pour égayer mes derniers jours
REFRAIN
J’aurais voulu être grand père
Les papis me rendent jaloux
Jusqu’ici, du moins, rien à faire
Pas de petit sur mes genoux
C’est vrai, lorsqu’on avance en âge
Les bambins sont très fatigants.
Ils crient, ils pleurent, ne sont pas sages
Et sont souvent très exigeants
Mais quel bonheur de les gâter,
De céder à tous leurs caprices
Les chouchouter, les câliner
Et s’extasier de leur malice.
REFRAIN
J’aurais voulu être grand père
Les papis me rendent jaloux
Jusqu’ici, du moins, rien à faire
Pas de petit sur mes genoux
Il y a aussi ceux des autres
Des frères, des sœurs et des amis
Mais ce n’est pas comme les nôtres
Ils ne génèrent que jalousie.
Je ne peux donc qu’imaginer
La joie de serrer sur mon cœur
Un petit être qui m’aimerait
Et partagerait mon bonheur
REFRAIN
J’aurais voulu être grand père
Les papis me rendent jaloux
Jusqu’ici, du moins, rien à faire
Pas de petit sur mes genoux
J’espère toujours être grand père
Etre un papi encore vaillant
Qui, à côté de leur grand-mère,
Chérirait ses petits-enfants.
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Aime moi, je t'en supplie
Aime moi, encore
Pour le reste de ma vie
Au jour de ma mort.
Aime moi, même autrement,
Même sans passion,
Mais aime moi tendrement
Ce sera si bon.
Je sais, ma barbe a blanchi
Et mon ventre est lourd
Je pleure plus que je ne rie
Ou te fais l'amour
Je sais, j’ai beaucoup changé
Moins beau et moins fort.
J’ai le regret du passé
Et j’ai souvent tort.
Mais je suis bien près de toi
Sans oser le dire
Et je resterai à toi
Pour notre avenir
Aime moi, je t'en supplie
Je t'aime si fort
Et je t'aimerai ainsi
Jusqu'à notre mort
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Musique Léonard Cohen, paroles Graeme Allwright
Suzanne t'emmène écouter les sirènes
Elle te prend par la main
Pour passer une nuit sans fin
Tu sais qu'elle est à moitié folle
C'est pourquoi tu veux rester
Sur un plateau d'argent
Elle te sert du thé au jasmin
Et quand tu voudrais lui dire
Tu n'as pas d'amour pour elle
Elle t'appelle dans ses ondes
Et laisse la mer répondre
Que depuis toujours tu l'aimes
Tu veux rester à ses côtés
Maintenant, tu n'as plus peur
De voyager les yeux fermés
Une flamme brûle dans ton cœur
Il était un pêcheur venu sur la terre
Qui a veillé très longtemps
Du haut d'une tour solitaire
Quand il a compris que seuls
Les hommes perdus le voyaient
Il a dit qu'on voguerait
Jusqu'à ce que les vagues nous libèrent
Mais lui-même fut brisé
Bien avant que le ciel s'ouvre
Délaissé et presqu'un homme
Il a coulé sous votre sagesse
Comme une pierre
Tu veux rester à ses côtés
Maintenant, tu n'as plus peur
De voyager les yeux fermés
Une flamme brûle dans ton coeur
Suzanne t'emmène écouter les sirènes
Elle te prend par la main
Pour passer une nuit sans fin
Comme du miel, le soleil coule
Sur Notre Dame des Pleurs
Elle te montre où chercher
Parmi les déchets et les fleurs
Dans les algues, il y a des rêves
Des enfants au petit matin
Qui se penchent vers l'amour
Ils se penchent comme ça toujours
Et Suzanne tient le miroir
Tu veux rester à ses côtés
Maintenant, tu n'as plus peur
De voyager les yeux fermés
Une blessure étrange dans ton cœur
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Je suis si seul
(d’après « I’m so lonesome that I could cry» musique de Hank Williams)
As-tu déjà vu un merle noir
Incapable de chanter
Parce qu’il est seul et que le soir
Lui donne envie de pleurer
Le train de minuit gémit au loin
Et fait grincer rails et traverses
Il passe et fuit vers le lointain
Il te ravit et moi je reste
La nuit noir(e) a même caché la lune
Tout s’endort, je reste éveillé
Je pense à toi ma jolie brune
Et je sens mon cœur se serrer
Dès demain, pour tous, viendra le jour
Mais pour moi la nuit restera.
Car j’aurai perdu mon amour
Et ma vie s’arrêtera là
As-tu déjà vu un merle noir
Incapable de chanter
Parce qu’il est seul et que le soir
Lui donne envie de pleurer
Parce qu’il est seul et que le soir
Lui donne envie de pleurer
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Mourire d’aimer (Charles Aznavour)
Les parois de ma vie sont lisses
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer
Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit
Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux face à eux-mêmes
Avec leurs petites idées
Mourir d'aimer
Puisque notre amour ne peut vivre
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer
Partir en redressant la tête
Sortir vainqueur d'une défaite
Renverser toutes les données
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi
Abandonner tout derrière soi
Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi
Tu es le printemps, moi l'automne
Ton cœur se prend, le mien se donne
Et ma route est déjà tracée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
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