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Un enfant vous est pris
Fauché dans son envol
Par un fou, plein d'alcool.
Les juges l'ont puni
Par un peu de prison.
Vous, vous perdez la raison.
Refrain :
Si cela, par malheur, survenait dans ma vie
Et que, fou de douleur, de tuer j'ai envie,
J'aimerais, dans mes poches, garder les poings serrés
Et être le plus fort en sachant pardonner
Votre femme est violée,
Humiliée et souillée
Par un monstre, obsédé.
Il a recommencé
Puis on l'a attrapé
Mais l'amour est déchiré.
On vous a torturé
Pour vous faire avouer
Une idée, un secret.
Le pouvoir a changé,
Ils deviennent accusés
On vous prie de témoigner.
On s'est moqué de vous,
On vous a méprisé,
On vous a offensé.
Alors vient la rancune,
l'idée de vous venger
Et de rendre la monnaie
Tout cela, bien souvent, nous gâche un peu la vie
Et notre ego en souffre, et on devient aigri
Mais il faut, dans nos poches, garder les poings serrés
Et être les plus forts en sachant pardonner.
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Paroles: Serge Lama, musique:Alice Donna
J'ai trouvé dans un cahier bleu d'écolier
Un vieux poème à l'encre un peu délavée
Des mots d'amour couleur d'enfance et soudain
Un prénom qui ne me dit rien
Petite fille aux yeux si purs, mon amour
Tablier rouge sur l'azur des beaux jours
Le drapeau rouge sur la plage est levé
Souvenirs ... attention ... danger
Là-bas, Marie-Louise coupe le bois
Là-bas, la résine embaume les toits
Là-bas, le ciel est gris mais il fait beau quand même
Là-bas, l'écume des vagues joufflues
Là-bas, traîne des prénoms disparus
Là-bas, le vent sur la dune a le cœur ému
Vieille plume, sergent-major, mon ami
Tes mots brillent comme de l'or dans la nuit
Accrochant une balançoire au jardin
Du prénom qui ne me dit rien
Elle est tombée dans le fossé, elle pleure
Je lui donnerai un baiser tout à l'heure
Dans le hangar sous le camion bien cachés
Souvenirs ... attention ... danger
Là-bas, Marie-Louise a les reins brisés
Là-bas, la terre est dure à faire chanter
Là-bas, les jours sont gris mais on est gai quand même
Là-bas, l'écume des vagues d'hier
Là-bas, blanchit les cheveux de la mer
Là-bas, le vent sur la dune a l'humeur amèreUne feuille de marronnier oubliée
Entre deux feuilles de papier quadrillé
Un buvard, une tache d'encre et soudain
Un prénom couleur de chagrin
Petite fille aux yeux si purs, cheveux blonds
Les années ont dressé un mur en béton
Sous le pont de tes jambes un autre est passé
Souvenirs ... attention ... danger
Là-bas, Marie-Louise et le vieux cheval
Là-bas, lisent mon nom dans le journal
Là-bas, je vis loin d'eux mais je suis près quand même
Là-bas, de vagues vertes en vagues bleues
Là-bas, l'océan fait les gens heureux
Là-bas, le vent sur la dune a les larmes aux yeux
Dans ce cahier bleu j'ai puisé l'émotion
Qui m'a aidé à composer ma chanson
Désormais je serai partout étranger
Souvenirs ... attention .. danger
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Auteur compositeur: Françis Lalanne
Un jardin quatre murs
Un soleil doré comme un citron mûr
Ta chaleur blottie contre ma chaleur
Et ton coeur tout contre mon coeur
Tes yeux doux tes seins lourds
Mes mains nues couchées contre tes velours
Nos prénoms gravés au feutre en couleur
Sur ton coeur sur mon coeur
Ce serait la maison du bonheur
Même à fort loyer j'suis preneur
Il n'y aurait que toi contre moi
Et l'amour contre notre amour
Plus d'auto plus d'ciné
Rien qu'un rêve sur le bout de ton nez
Tes grains de beauté mon grain de folie
Et ta vie tout contre ma vie
Rien qu'un toit pour nous deux
Rien qu'une chambre avec vue sur tes yeux
Le chien qui dort et qui veille au bas du lit
Sur ta vie sur ma vie
Ce serait la maison du bonheur
Même à fort loyer j'suis preneur
Il n'y aurait que toi contre moi
Et l'amour contre notre amour
Un jardin sur la mer
Un chagrin jeté comme un fruit amer
Ta chaleur serrée contre ma chaleur
Et ton coeur tout contre mon coeur
Ce serait la maison du bonheur
Même à fort loyer j'suis preneur
Il n'y aurait que toi contre moi
Et l'amour contre notre amour
Ce serait la maison du bonheur
Même à fort loyer j'suis preneur
Il n'y aurait que toi contre moi
Et l'amour contre notre amour
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J'ai attrapé un coup de soleil,
Un coup d'amour, un coup d'je t'aime
J'sais pas comment, faut qu'j'me rappelleSi c'est un rêve, t'es super belle
J'dors plus la nuit, j'fais des voyages
Sur des bateaux qui font naufrages
J'te vois toute nue sur du satin
Et j'en dors plus, viens m'voir demain
Mais tu n'es pas là, et si je rêve tant pis
Quand tu t'en vas j'dors plus la nuit
Mais tu n'es pas là, et tu sais, j'ai envie d'aller là-bas
Le fenêtre en face et d'visiter ton paradis.
J'mets tes photos dans mes chansons
Et des voiliers dans ma maison
J'voulais m'tirer, mais j'me tire plus
J'vis à l'envers, j'aime plus ma rue,
J'avais cent ans, j'me r'connais plus
J'aime plus les gens depuis qu'j't'ai vue
J'veux plus rêver, j'voudrais qu'tu viennes
Me faire voler, me faire je t'aime.
RefrainÇa y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide
J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide
J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine
J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel
Je m'jette à l'eau des pluies d'été
J'fais du bateau dans mon quartier
Il fait très beau, on peut ramer
La mer est calme, on peut s'tirerRefrain
J'ai attrapé un coup de soleil,
Un coup d'amour, un coup d'je t'aime
J'sais pas comment, faut qu'j'me rappelleEt si je trêve tant pis
J'ai attrapé un coup de soleil,
Un coup d'amour, un coup d'je t'aimeUn coup d'amour, un coup d'je t'aime
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Devant mes yeux la page est blanche
Sous mon stylo, quelques mots dansent
Forment une phrase, jettent une idée, je l'écris.
Sur ses huit pieds voici le vers
Puis un autre pour faire la paire.
Sonne la rime, vient le refrain, c'est parti !
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
En quatre vers, vient le couplet
Quelques ratures, c'est corrigé.
Il faut le lire, le réciter, faire du bruit.
Mais un couplet, c'est pas assez
Il faudrait bien en ajouter
Deux ou trois, déclinant l'idée, bien sentis.
Alléluia, alléluia
Alléluia, alléluia
Ensuite je saisis ma guitare
Joue quelques accords au hasard
Fredonne un air, puis le reprends
C'est joli.
Puis je m'approche du micro
Pour enregistrer le solo
Ne pas oublier ce bout de
Mélodie
Alléluia, alléluia
Alléluia, Alléluia
Ça y est, je peux enfin chanter
L'amour, la mort, la liberté
Mes joies, mes peurs, mes doutes aussi
Mes soucis.
En deux trois notes et quelques vers
J'aurai semé quelques poussières
De ma pensée, de mes idées,
De ma vie.
Alléluia, Alléluia
Alléluia, Alléluia
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