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Par PierreGrave le 5 Décembre 2016 à 17:54
Le premier pas
J'aimerais qu'elle fasse le premier pas
Je sais, cela ne se fait pas
Pourtant j'aimerais que ce soit elle qui vienne à moi
Car voyez vous je n'ose pas
Rechercher la manière
De la voir, de lui plaire
L'approcher lui parler
Et ne pas la brusquer
Lui dire des mots d'amour
Sans savoir en retour
Si elle aimera
Ou refusera ce premier pas
Le premier pas
J'aimerais qu'elle fasse le premier pas
On peut s'attendre longtemps comme ça
On peut rester des années à se contempler
Et vivre chacun de son coté
Je la rencontrerai
Au bas de l'escalier
Puis comme tous les jours
Elle me dira bonjour
Seulement cette fois
Elle me prendra le bras
Me conduira dans sa maison
Ou nous ferons
Le premier pas d'amour
Dans son lit jour après jour
Elle me dévoilera son corps
Me donnera tous les remords
De n'avoir pas dit plus tôt
Le premier mot
Le premier mot
J'aimerais qu'elle dise le premier mot
La nuit j'en rêve et c'est idiot
Si elle voulait
Seulement me faire signe tout bas
Alors je ferais, je le crois
Le premier pas.
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Par PierreGrave le 22 Novembre 2016 à 17:45
Partir le nez au vent
Lancer le démarreur
Enfiler casque et gants
C’est déjà le bonheur.
Enfourcher sa bécane,
Nettoyer les compteurs
Puis laisser chauffer le moteur
Et enfin se lancer
Sur un filet de gaz,
La visière abaissée
Là, on frise l’extase.
On monte dans les tours
On prend de la vitesse
Ça hurl(e) et vibre sous les fesses
On a ça dans le sang
Ça prend à tous les âges
Rouler le nez au vent
Pencher dans les virages
Agripper un guidon
Avoir un blouson noir
C’est ça, être motard
Qu’on aime le solo
Ou préfère le duo
On se sentira bien
En suivant des copains
Pas besoin de foncer
D’exploser les compteurs
Il suffit de cruiser en cœur
Les cylindres sont chauds
Et notre pot rugit
Un œil sur les rétros
Nous montre qui nous suit
On met les clignotants
Car on va s’arrêter
Au col, pour se désaltérer
On a ça dans le sang
Ça prend à tous les âges
Rouler le nez au vent
Pencher dans les virages
Agripper un guidon
Avoir un blouson noir
C’est ça, être motard
Instrumental Instrumental
Instrumental Instrumental
Instrumental Instrumental
Instrumental Instrumental
Instrumental Instrumental
Instrumental Instrumental
Instrumental Instrumental
C’est pas parc(e)qu’on est vieux
Qu’on arrête la moto
Mais on devient gâteux
Quand on passe à l’auto
Il ne nous reste alors
Que quelques vidéos
Des souvenirs et des photos
On avait ça dans l’ sang
Malgré notre grand âge
Rouler le nez au vent
Pencher dans les virages
Agripper un guidon
Avoir un blouson noir
En somme, être motard
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Par PierreGrave le 19 Septembre 2016 à 10:18
Suis ta voie mon enfant, ne t’en écarte pas
Définis en le but dès ton premier matin
Aux pavés de la vie, construis la pas à pas
Pour être fier de toi quand tu l’auras atteint
Tes pieds se couperont sur les pierres du chemin
Mais à chaque faux pas tu vas te redresser,
Lécher les plaies qu’ont fait les erreurs sur tes mains,
Lutter contre le vent et toujours avancer
Et un jour tes efforts seront récompensés
Tu sentiras en toi le profond de ton être
Tu verras le sommet surgir à ta portée
Tu humeras la paix et tu pourras renaître
Garde au fond de tes yeux le refuge à atteindre
Et suis pour y aller les sentiers les plus fous.
En protégeant ta vie et sans jamais te plaindre
Marche la fleur aux lèvres en ignorant la boue
Méprise les jaloux qui railleront tes rêves,
Se moqueront de toi et de tes ambitions.
Quand tu auras ouvert la trace la plus brève,
Tout comme les moutons, ils s’y engouffreront
Et un jour tes efforts seront récompensés
Tu sentiras en toi le profond de ton être
Tu verras le sommet surgir à ta portée
Tu humeras la paix et tu pourras renaître
Puis au soir de ta vie tu te retourneras.
Tu verras derrière toi les fruits de tes efforts.
Mais c’est vers l’horizon que tu regarderas
Et tes yeux éblouis pleureront sur ton sort
Tu contempleras l’or du soleil qui se couche
Dans le manteau de neige où il va se blottir
Et lorsque le mot FIN sortira de ta bouche
Tu seras fier de toi et tu pourras dormir
Et ce jour tes efforts seront récompensés
Tu sentiras en toi le profond de ton être
Tu verras le sommet surgir à ta portée
Tu humeras la paix et tu pourras renaître (bis)
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Par PierreGrave le 22 Avril 2016 à 18:39
Je me suis depuis toujours beaucoup intéressé a la chanson et ai essayé, au fil des années de ma déjà longue existence de suivre les créations de nombreux artistes, surtout de langue française.
Il m'apparaît aujourd'hui que les plus grandes chansons, du moins, celles qui le sont pour moi, continuent d'être un plaisir pour nos oreilles, tant au niveau des paroles que de la mélodie, lorsqu'elles sont interprétées « à cappella ».
A l'inverse, je pense que de très nombreuses productions modernes ne supporteraient pas cette épreuve et sont souvent « sauvées » par les qualités vocales de leur interprète, un excellent accompagnement musical et par des arrangements qui les mettent en valeur.
J'ai récemment eu envie de choisir, parmi mes propres chansons, celles qui auraient résisté au temps et à mon autocritique. Pour ce faire je les ai « dépouillées » par une nouvelle interprétation limitée a ma voix, une guitare acoustique et un harmonica.
Étant, j'en suis conscient, un bien piètre musicien et un chanteur aux possibilités vocales limitées, j'ai ainsi voulu vérifier que ces modestes œuvres, tant en matière de paroles que de musique, pouvaient prétendre a faire partie de « mes préférences ».
Tu me fais mal
Ma reine à moi
Noël de misère
Cœur enneigé
Ta main
La photo
Ma barbe blanche
Notre vie
Quel bonheur
Du bon, du beau
Restés seuls
Grand nord
Pourtant je l'aime
Papa
Rome
Au travers de mes yeux
Tel père, autre fils
Savoir pardonner
Version intégrale sur: https://youtu.be/dJPZHSxMdVg
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Par PierreGrave le 11 Décembre 2015 à 15:35
Tes pas te port(ent) à la lumière
Sur le chemin froid de ta vie
Tu marches seul(e) sur ta misère
Depuis l'instant où tu naquis
Depuis le ventre de ta mère
Tu t'es battue pour respirer
Tu as creusé ta propr(e) ornière,
Tu as évité le fossé.
REFRAIN :
Il fait froid, tu es fatiguée.
Sous ton manteau tu serres les poings.
Tes rêves se sont envolés
La neig(e) recouvre ton chagrin.
Derrière les fleurs de ton printemps
Sont venus les fruits de l'amour
Qui sont partis vivre leur temps
Et t'ont laissée seul(e) à leur tour.
Pour mieux lutter contre l'angoisse
Sur l'inconnue de ton destin
Tu as saisi la main qui passe
Et l'a pressée contre ton sein.
REFRAIN
Te voilà au soir de ta vie.
Sur ta table, une seule assiette.
Tu te nourris sans appétit
Et tu bois pour vider la tête.
Le soir, tu peines à t'endormir
Et tes nuits sont des pointillés
Où tu ressass(e)s tes souvenirs
Pendant que tu es éveillée.
Tu as froid, tu es fatiguée.
Dessous tes draps tu serres les poings.
Tes rêves se sont envolés.
Tes yeux sont trempés de chagrin.
BIS puis :
Et tu n'attends plus que la fin.
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