• - Le premier pas

     

     

     

     

    Le premier pas

    J'aimerais qu'elle fasse le premier pas

    Je sais, cela ne se fait pas

    Pourtant j'aimerais que ce soit elle qui vienne à moi

    Car voyez vous je n'ose pas

    Rechercher la manière

    De la voir, de lui plaire

    L'approcher lui parler

    Et ne pas la brusquer

    Lui dire des mots d'amour

    Sans savoir en retour

    Si elle aimera

    Ou refusera ce premier pas

     

    Le premier pas

    J'aimerais qu'elle fasse le premier pas

    On peut s'attendre longtemps comme ça

    On peut rester des années à se contempler

    Et vivre chacun de son coté

     

    Je la rencontrerai

    Au bas de l'escalier

    Puis comme tous les jours

    Elle me dira bonjour

    Seulement cette fois

    Elle me prendra le bras

    Me conduira dans sa maison

    Ou nous ferons

    Le premier pas d'amour

    Dans son lit jour après jour

    Elle me dévoilera son corps

    Me donnera tous les remords

    De n'avoir pas dit plus tôt

    Le premier mot

     

    Le premier mot

    J'aimerais qu'elle dise le premier mot

    La nuit j'en rêve et c'est idiot

    Si elle voulait

    Seulement me faire signe tout bas

    Alors je ferais, je le crois

    Le premier pas.


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  •  

     

    - Le blues du motard

     

     

     

    Partir le nez au vent

    Lancer le démarreur

    Enfiler casque et gants

    C’est déjà le bonheur.

     

    Enfourcher sa bécane,

    Nettoyer les compteurs

    Puis laisser chauffer le moteur

     

    Et enfin se lancer

    Sur un filet de gaz,

    La visière abaissée

    Là, on frise l’extase.

     

    On monte dans les tours

    On prend de la vitesse

    Ça hurl(e) et vibre sous les fesses

     

    On a ça dans le sang

    Ça prend à tous les âges

    Rouler le nez au vent

    Pencher dans les virages

    Agripper un guidon

    Avoir un blouson noir

    C’est ça, être motard

     

    Qu’on aime le solo

    Ou préfère le duo

    On se sentira bien

    En suivant des copains

     

    Pas besoin de foncer

    D’exploser les compteurs

    Il suffit de cruiser en cœur

     

    Les cylindres sont chauds

    Et notre pot rugit

    Un œil sur les rétros

    Nous montre qui nous suit

     

    On met les clignotants

    Car on va s’arrêter

    Au col, pour se désaltérer

     

    On a ça dans le sang

    Ça prend à tous les âges

    Rouler le nez au vent

    Pencher dans les virages

    Agripper un guidon

    Avoir un blouson noir

    C’est ça, être motard

     

    Instrumental    Instrumental

    Instrumental    Instrumental

    Instrumental    Instrumental

    Instrumental    Instrumental

     

    Instrumental    Instrumental

    Instrumental    Instrumental

    Instrumental    Instrumental

     

    C’est pas parc(e)qu’on est vieux

    Qu’on arrête la moto

    Mais on devient gâteux

    Quand on passe à l’auto

     

    Il ne nous reste alors

    Que quelques vidéos

    Des souvenirs et des photos

     

    On avait ça dans l’ sang

    Malgré notre grand âge

    Rouler le nez au vent

    Pencher dans les virages

    Agripper un guidon

    Avoir un blouson noir

    En somme, être motard

     

     

     

     

     


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  •  

     

    Suis ta voie mon enfant, ne t’en écarte pas

    Définis en le but dès ton premier matin

    Aux pavés de la vie, construis la pas à pas

    Pour être fier de toi quand tu l’auras atteint

     

    Tes pieds se couperont sur les pierres du chemin

    Mais à chaque faux pas tu vas te redresser,

    Lécher les plaies qu’ont fait les erreurs sur tes mains,

    Lutter contre le vent et toujours avancer

     

     

    Et un jour tes efforts seront récompensés

    Tu sentiras en toi le profond de ton être

    Tu verras le sommet surgir à ta portée

    Tu humeras la paix et tu pourras renaître  

     

    Garde au fond de tes yeux le refuge à atteindre

    Et suis pour y aller les sentiers les plus fous.

    En protégeant ta vie et sans jamais te plaindre

    Marche la fleur aux lèvres en ignorant la boue

     

    Méprise les jaloux qui railleront tes rêves,

    Se moqueront de toi et de tes ambitions.

    Quand tu auras ouvert la trace la plus brève,

    Tout comme les moutons, ils s’y engouffreront

     

     

    Et un jour tes efforts seront récompensés

    Tu sentiras en toi le profond de ton être

    Tu verras le sommet surgir à ta portée

    Tu humeras la paix et tu pourras renaître 

     

    Puis au soir de ta vie tu te retourneras.

    Tu verras derrière toi les fruits de tes efforts.

    Mais c’est vers l’horizon que tu regarderas

    Et tes yeux éblouis pleureront sur ton sort

     

    Tu contempleras l’or du soleil qui se couche

    Dans le manteau de neige où il va se blottir

    Et lorsque le mot FIN sortira de ta bouche

    Tu seras fier de toi et tu pourras dormir

     

    Et ce jour tes efforts seront récompensés

    Tu sentiras en toi le profond de ton être

    Tu verras le sommet surgir à ta portée

    Tu humeras la paix et tu pourras renaître (bis)


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  • - Mes préférences

     

     

    Je me suis depuis toujours beaucoup intéressé a la chanson et ai essayé, au fil des années de ma déjà longue existence de suivre les créations de nombreux artistes, surtout de langue française.

     Il m'apparaît aujourd'hui que les plus grandes chansons, du moins, celles qui le sont pour moi, continuent d'être un plaisir pour nos oreilles, tant au niveau des paroles que de la mélodie, lorsqu'elles sont interprétées « à cappella ».

     A l'inverse, je pense que de très nombreuses productions modernes ne supporteraient pas cette épreuve et sont souvent « sauvées » par les qualités vocales de leur interprète, un excellent accompagnement musical et par des arrangements qui les mettent en valeur.

     J'ai récemment eu envie de choisir, parmi mes propres chansons, celles qui auraient résisté au temps et à mon autocritique. Pour ce faire je les ai « dépouillées » par une nouvelle interprétation limitée a ma voix, une guitare acoustique et un harmonica.

     Étant, j'en suis conscient, un bien piètre musicien et un chanteur aux possibilités vocales limitées, j'ai ainsi voulu vérifier que ces modestes œuvres, tant en matière de paroles que de musique, pouvaient prétendre a faire partie de « mes préférences ».

     

    Tu me fais mal               

    Ma reine à moi             

    Noël de misère             

    Cœur enneigé              

    Ta main                                       

    La photo                      

    Ma barbe blanche         

    Notre vie                     

    Quel bonheur               

    Du bon, du beau          

    Restés seuls                

    Grand nord                 

    Pourtant je l'aime        

    Papa                          

    Rome                         

    Au travers de mes yeux

    Tel père, autre fils        

    Savoir pardonner         

     

    Version intégrale sur: https://youtu.be/dJPZHSxMdVg

     


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    - coeur enneigé

     

     

    Tes pas te port(ent) à la lumière

    Sur le chemin froid de ta vie

    Tu marches seul(e) sur ta misère

    Depuis l'instant où tu naquis

     

    Depuis le ventre de ta mère

    Tu t'es battue pour respirer

    Tu as creusé ta propr(e) ornière,

    Tu as évité le fossé.

     

    REFRAIN :

     

    Il fait froid, tu es fatiguée.

    Sous ton manteau tu serres les poings.

    Tes rêves se sont envolés

    La neig(e) recouvre ton chagrin.

     

     

    Derrière les fleurs de ton printemps

    Sont venus les fruits de l'amour

    Qui sont partis vivre leur temps

    Et t'ont laissée seul(e) à leur tour.

     

    Pour mieux lutter contre l'angoisse

    Sur l'inconnue de ton destin

    Tu as saisi la main qui passe

    Et l'a pressée contre ton sein.

     

    REFRAIN

     

    Te voilà au soir de ta vie.

    Sur ta table, une seule assiette.

    Tu te nourris sans appétit

    Et tu bois pour vider la tête.

     

    Le soir, tu peines à t'endormir

    Et tes nuits sont des pointillés

    Où tu ressass(e)s tes souvenirs

    Pendant que tu es éveillée.

     

    Tu as froid, tu es fatiguée.

    Dessous tes draps tu serres les poings.

    Tes rêves se sont envolés.

    Tes yeux sont trempés de chagrin.

     

    BIS puis :

     

    Et tu n'attends plus que la fin.


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