• - Notre vie (novembre 2010)


     

     

    Quand tu t’es penchée à ta fenêtre

    J’ai su que tu étais mon amour.

    Je n’avais eu qu’à lever la tête

    Pour te vouloir à moi pour toujours.

     

    Puis Cupidon s’est chargé du reste

    Sa flèche perçant ton joli sein.

    Nous avons échangé la promesse

    D’unir à jamais nos deux destins.

     

    Refrain :

                Nous étions amoureux

                Pour nous tout était bleu

                On voyait dans nos yeux

                Que nous étions heureux

     

                Mais la vie a noirci

                Ce joli temps béni

                De peines et de soucis

                Et nous avons vieilli.

     

     

    L’amour à deux de notre jeunesse

    Quelques années nous fut suffisant.

    Puis, le cœur débordant de tendresse,

    Il nous fit désirer des enfants.

     

    Ce fut dur mais notre envie fut telle

    Que les obstacles fur(e)nt surmontés

    Trois anges apportèrent sous leurs ailes

    Des rires, des câlins et des baisers.

     

                Ils étaient si joyeux

                Pour eux tout était bleu

               On voyait dans leurs yeux

               Que nous étions heureux

     

                Mais la vie a noirci

                Ce joli temps béni

                De peines et de soucis

                Et nous avons vieilli.

     

    Les années passèrent et leur enfance

    S’en alla au ciel du souvenir

    Le temps vint de leur adolescence

    Et des regrets de les voir grandir

     

    Ce fut l’heur(e) pour moi de la faiblesse

    Et je m’éloignai de la maison

    Ma profession devint ma maîtresse

    Ma passion et ma seule ambition

     

                Nous étions moins heureux

                Il pleuvait dans nos cieux

                Et coulaient silencieuses

                Des larmes de nos yeux

     

                Car la vie a noirci

                Le joli temps enfui

                De peines et de soucis

                Et nous avons vieilli.

     

     

     

    Les enfants s’enfuirent et nous laissèrent

    Tous les deux seuls avec notre chien.

    On entendit souvent nos colères

    Nos  sottes querell(e)s et nos chagrins

     

    Puis ce fur(e)nt nos parents qui causèrent

    Au cœur de nos nuit, de l’insomnie.

    Lentement leurs santés déclinèrent

    Puis leur mort, d’un coup, nous a détruits

     

                Nous étions malheureux

                Rien ne nous semblait bleu

                On voyait dans nos yeux

                Le regret d’être vieux

     

                Mais nous vivons encore

                En redoutant la mort

                Et nous avons envie

                De bien finir nos vies

     


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