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Par PierreGrave le 21 Mars 2020 à 11:36
Ma Mia, janvier 2020
Lorsque je t’ai vue pour la première fois
Tu as sauté dans mes bras
Tes grands yeux brillaient et je n’ai vu que toi
Malgré tous ceux qui étaient là
J’ai su que tu serais la mienne
J’ai su que nous serions unis
Par les liens brulants d’une chaine
Pour la durée de notre vie
Je ne pouvais plus demeurer loin de toi
Je te voulais à mes côtés.
Dès le lendemain je repartis là-bas
Afin de te ramener
Ma maison fut alors la tienne
Tu dormais à côté de moi
Je te traitais comme une reine
Et j’étais heureux comme un roi
REFRAIN
Malgré les mois qui passent
Je suis toujours amoureux
Rien chez toi ne m’agace
Avec toi je suis heureux
Bien sûr tu te mets parfois fort en colère
Et j’en suis alors très fâché.
Lorsque tu t’enfuis je ne peux rien y faire
Si ce n’est m’en inquiéter.
Et quand tu reviens et regrette
Bien sûr je vais te pardonner
T’embrasser et te faire la fête
Te cajoler, te caresser
Si la nuit l’orage ou le vent qui tempête
Te réveillent et te font peur
Tu pleures, tu gémis et me secoue la tête
Qu’il soit tard ou de bonne heure
Je râle et t’envoie balader
Espérant de me rendormir
Puis j’essaies de te rassurer
Et te propose de sortir.
REFRAIN
Malgré les mois qui passent
Je suis toujours amoureux
Malgré ce qui m’agace
Avec toi je suis heureux
Je dois te sortir au moins trois fois par jour
Même s’il pleut ou qu’il fait froid
Tu as des besoins et il faut que tu coures
Sur les champs ou dans les bois
Lorsque nous rentrons tu es sale
Je dois alors te nettoyer
Assécher tes pattes et tes poils
Et pour terminer te brosser.
Mais quel grand bonheur quand tu me fais la fête
Si je me suis absenté
Tu as oublié de n’être qu’une bête
Et sais aussi me parler
De tes grands yeux pleins d’affection
Tu sais mendier mes caresses
Et me donner de l’émotion
Quand avec plaisir tu me lèches
REFRAIN
Malgré les mois qui passent
Je suis toujours amoureux
Tu as trouvé ta place
Avec toi je suis heureux
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Par PierreGrave le 14 Février 2020 à 17:40
Aujourd’hui la mode chez les jeunes et les « presque encore jeunes » est aux crânes rasés et à la barbe fournie cachant souvent une calvitie naissante qui ne sévit pas sur le menton…
A contrario, dans mes jeunes années nous nous différenciions de nos parents et grands parents par la longueur de notre chevelure telle que le montrait nos groupes de rock et chanteurs préférés.
Ceci n’était bien sûr pas du goût des adultes qui y voyaient provocation, laisser aller quand ce n’était pas mauvaise hygiène.
En ce qui me concerne j’ai été chauve très tôt mais à cette époque de ma post adolescence j’étais plutôt un suiveur qu’un leader contestataire et je n’ai pas été dans les premiers à délaisser le passage régulier chez le coiffeur.
Mais j’aimais déjà écrire poésies et chansons que je m’essayais à interpréter avec la guitare de jazz Paul Beuscher que m’avait donnée mon père.
C’est donc en 1964 à l’âge de dix-huit ans que j’écrivis et composai une de mes premières complaintes intitulée « Mes Ch’veux ».
Je me suis amusé aujourd’hui, plus de cinquante plus tard, à la réenregistrer.
Si ça me plaît à moi d’avoir les cheveux longs,
Si ça me plaît de porter une mèche sur le front,
Si quand je sors dans la rue je préfère
Avoir le tête plus poilue qu’un crâne de grand père
Je ne comprends pas pourquoi
On voudrait m’tondre à ras
Quand le surveillant général
Me dit d’un ton peu amical
« Faudra couper ça mon garçon »
Tout bas je lui réponds :
« Si ça me plaît à moi d’avoir les cheveux longs,
Si ça me plaît de porter une mèche sur le front,
Si quand je sors dans la rue je préfère
Avoir le tête plus poilue qu’un crâne de grand père
Je ne comprends pas pourquoi
On voudrait m’tondre à ras »
Quand à la table familiale
Mes parents, comme un tribunal,
M’infligent une coupe sans sursis
Sans espoir je leur dis :
« Si ça me plaît à moi d’avoir les cheveux longs,
Si ça me plaît de porter une mèche sur le front,
Si quand je sors dans la rue je préfère
Avoir le tête plus poilue qu’un crâne de grand père
Je ne comprends pas pourquoi
On voudrait m’tondre à ras »
Quand sur le fauteuil du coiffeur
Ses coups d’ciseaux me donnent des sueurs
Pour qu’il me laisse des cheveux
Je lui crie « mais Monsieur
Si ça me plaît à moi d’avoir les cheveux longs,
Si ça me plaît de porter une mèche sur le front,
Si quand je sors dans la rue je préfère
Avoir le tête plus poilue qu’un crâne de grand père
Je ne comprends pas pourquoi
On voudrait m’tondre à ras »
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Par PierreGrave le 7 Septembre 2019 à 11:26
Ta main (avril 2006)
Ta main, sur moi
Ta peau, tes doigts
Qui me caress(ent),
Pleins de tendresse
Tes yeux qui pleur(ent)
Sur mon malheur,
Ton mal au cœur
De ma douleur.
REFRAIN :
C’est bon de t’avoir près de moi,
Lorsque plus rien ne va
Quand j’ai peur et j’ai froid.
C’est mieux de supporter à deux
Avant que d’être vieux
La fin des jours heureux
Ta voix rassure
Sur mes blessures
Ton souffle chaud
Effleure ma peau
Tes lèvr(e)s m'embrass(ent)
Tes bras m'enlacent
Serrer ta main
Me fait du bien
REFRAIN
C'est dur, tu sais
De s'en aller
De te quitter
De tout laisser
Mais c'est la vie
Et je t'en prie
Ne pleur(e) pas trop
Je s'rai là haut
REFRAIN
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Par PierreGrave le 2 Septembre 2019 à 18:02
Musique: Harold Harlen et Herbert Stothart
Paroles: Pierre Grave
Là-haut, derrière l’arc en ciel, bien caché
Est un pays merveilleux, dont m’ont parlé des fées
Là-haut, derrière l’arc en ciel, tout est bleu
Et nos rêves ne sont plus des rêves et nous rendent heureux
Un jour je soufflerai un vœu
Et m’éveillerai tout là-haut dans les cieux
Où les ennuis fondent au soleil
Et se transforment en merveilles
A ton réveil
Là-haut, derrière l’arc en ciel, les nuages
Nous invitent, à partir comme eux pour de longs voyages
Là-haut, derrière l’arc en ciel, les oiseaux
Chantent et volent, battant de leurs ailes pour aller plus haut.
J’aimerais voler avec eux
Sentir le vent me caresser les cheveux,
Chanter avec leur gazouillis
Et me blottir au fond d’un nid
Au paradis
Là-haut, derrière l’arc en ciel, bien caché
Est un pays merveilleux, dont m’ont parlé des fées
Là-haut, derrière l’arc en ciel tout est bleu
Et nos rêves ne sont plus des rêves et nous rendent heureux
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Par PierreGrave le 21 Mai 2019 à 18:00
Laisse-moi pleurer sur mon passé,
Sur les jours fous de ma jeunesse,
Sur mes printemps et mes étés
Sur mes bonheurs et mes faiblesses
Laisse-moi pleurer sur ces amours
Qui m’ont donné tant de plaisir
Pour quelque temps ou pour un jour
Plaisir d’aimer et de séduire
Mes larmes coulent sur ma vie
Sur ce qu’elle fut ou ne fut pas
Mes souvenirs et mes oublis
Les traces qu’ont laissé mes pas
Laisse-moi pleurer sur mes succès
Ceux qui parfois m’ont rendu fier
Ce que certains ont apprécié
Ou que je savais devoir faire.
Laisse-moi pleurer sur mes regrets
Sur mes échecs et mes remords
Ce que j’aimerais oublier,
Toutes les fois où j’ai eu tort
Mes larmes coulent sur ma vie
Sur ce qu’elle fut ou ne fut pas
Mes souvenirs et mes oublis
Les traces qu’ont laissé mes pas
Laisse-moi pleurer sur ceux que j’aime
Sur mes parents et mes amis
Porteurs de joie ou bien de peine
Qui vivent encore ou sont partis
Laisse-moi pleurer sur ma vieillesse
Sur ce que je ne ferai plus
Sur la douleur et la tristesse
De n’avoir pas assez vécu.
Mes larmes coulent sur ma vie
Sur ce qu’elle fut ou ne fut pas
Mes souvenirs et mes oublis
Les traces qu’ont laissé mes pas
Laisse-moi pleurer, ça fait du bien
Je peux enfin me libérer
Laisser s’écouler mon chagrin
Sur les lambeaux de mon passé
Laisse-moi rêver, faire des projets
Presqu’oublier que je suis vieux
Ecrire, créer, jouer, chanter
Et pour quelque temps être heureux
Jusqu’au bout rester attentif
Admirer le beau et le bien
Dénoncer la haine et le vice
Parler, oser jusqu’à la fin
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