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    - Ma Mia

     

     

    Ma Mia, janvier 2020

     

    Lorsque je t’ai vue pour la première fois

    Tu as sauté dans mes bras

    Tes grands yeux brillaient et je n’ai vu que toi

    Malgré tous ceux qui étaient là

     

    J’ai su que tu serais la mienne

    J’ai su que nous serions unis

    Par les liens brulants d’une chaine

    Pour la durée de notre vie

     

    Je ne pouvais plus demeurer loin de toi

    Je te voulais à mes côtés.

    Dès le lendemain je repartis là-bas

    Afin de te ramener

     

    Ma maison fut alors la tienne

    Tu dormais à côté de moi

     Je te traitais comme une reine

    Et j’étais heureux comme un roi

     

    REFRAIN

    Malgré les mois qui passent

    Je suis toujours amoureux

    Rien chez toi ne m’agace

    Avec toi je suis heureux

     

    Bien sûr tu te mets parfois fort en colère

    Et j’en suis alors très fâché.

    Lorsque tu t’enfuis je ne peux rien y faire

    Si ce n’est m’en inquiéter.

     

    Et quand tu reviens et regrette

    Bien sûr je vais te pardonner

    T’embrasser et te faire la fête

    Te cajoler, te caresser

     

    Si la nuit l’orage ou le vent qui tempête

    Te réveillent et te font peur

    Tu pleures, tu gémis et me secoue la tête

    Qu’il soit tard ou de bonne heure

     

    Je râle et t’envoie balader

    Espérant de me rendormir

    Puis j’essaies de te rassurer

    Et te propose de sortir.

     

    REFRAIN

    Malgré les mois qui passent

    Je suis toujours amoureux

    Malgré ce qui m’agace

    Avec toi je suis heureux

     

    Je dois te sortir au moins trois fois par jour

    Même s’il pleut ou qu’il fait froid

    Tu as des besoins et il faut que tu coures

    Sur les champs ou dans les bois

     

    Lorsque nous rentrons tu es sale

    Je dois alors te nettoyer

    Assécher tes pattes et tes poils

     Et pour terminer te brosser.

     

    Mais quel grand bonheur quand tu me fais la fête

    Si je me suis absenté

    Tu as oublié de n’être qu’une bête

    Et sais aussi me parler

     

    De tes grands yeux pleins d’affection

    Tu sais mendier mes caresses

    Et me donner de l’émotion

    Quand avec plaisir tu me lèches

     

    REFRAIN

    Malgré les mois qui passent

    Je suis toujours amoureux

    Tu as trouvé ta place

    Avec toi je suis heureux


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  • - Mes Ch'veux

     

    Aujourd’hui la mode chez les jeunes et les « presque encore jeunes » est aux crânes rasés et à la barbe fournie cachant souvent une calvitie naissante qui ne sévit pas sur le menton…

    A contrario, dans mes jeunes années nous nous différenciions de nos parents et grands parents par la longueur de notre chevelure telle que le montrait nos groupes de rock et chanteurs préférés.

    Ceci n’était bien sûr pas du goût des adultes qui y voyaient provocation, laisser aller quand ce n’était pas mauvaise hygiène.

    En ce qui me concerne j’ai été chauve très tôt mais à cette époque de ma post adolescence j’étais plutôt un suiveur qu’un leader contestataire et je n’ai pas été dans les premiers à délaisser le passage régulier chez le coiffeur.

    Mais j’aimais déjà écrire poésies et chansons que je m’essayais à interpréter avec la guitare de jazz Paul Beuscher que m’avait donnée mon père.

    C’est donc en 1964 à l’âge de dix-huit ans que j’écrivis et composai une de mes premières complaintes intitulée « Mes Ch’veux ». 

    Je me suis amusé aujourd’hui, plus de cinquante plus tard, à la réenregistrer.

     

     

    Si ça me plaît à moi d’avoir les cheveux longs,

    Si ça me plaît de porter une mèche sur le front,

    Si quand je sors dans la rue je préfère

    Avoir le tête plus poilue qu’un crâne de grand père

    Je ne comprends pas pourquoi

    On voudrait m’tondre à ras

     

    Quand le surveillant général

    Me dit d’un ton peu amical

    « Faudra couper ça mon garçon »

    Tout bas je lui réponds :

     

    « Si ça me plaît à moi d’avoir les cheveux longs,

    Si ça me plaît de porter une mèche sur le front,

    Si quand je sors dans la rue je préfère

    Avoir le tête plus poilue qu’un crâne de grand père

    Je ne comprends pas pourquoi

    On voudrait m’tondre à ras »

     

    Quand à la table familiale

    Mes parents, comme un tribunal,

    M’infligent une coupe sans sursis

    Sans espoir je leur dis :

     

    « Si ça me plaît à moi d’avoir les cheveux longs,

    Si ça me plaît de porter une mèche sur le front,

    Si quand je sors dans la rue je préfère

    Avoir le tête plus poilue qu’un crâne de grand père

    Je ne comprends pas pourquoi

    On voudrait m’tondre à ras »

     

    Quand sur le fauteuil du coiffeur

    Ses coups d’ciseaux me donnent des sueurs

    Pour qu’il me laisse des cheveux

    Je lui crie « mais Monsieur

     

    Si ça me plaît à moi d’avoir les cheveux longs,

    Si ça me plaît de porter une mèche sur le front,

    Si quand je sors dans la rue je préfère

    Avoir le tête plus poilue qu’un crâne de grand père

    Je ne comprends pas pourquoi

    On voudrait m’tondre à ras »

     


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    - Ta main

     

     

     

    Ta main (avril 2006)

     

    Ta main, sur moi

    Ta peau, tes doigts

    Qui me caress(ent),

    Pleins de tendresse

     

    Tes yeux qui pleur(ent)

    Sur mon malheur,

    Ton mal au cœur

    De ma douleur.

     

                       REFRAIN :

     

                       C’est bon de t’avoir près de moi,

                       Lorsque plus rien ne va

                       Quand j’ai peur et j’ai froid.

     

                       C’est mieux de supporter à deux

                       Avant que d’être vieux

                       La fin des jours heureux

     

     

    Ta voix rassure

    Sur mes blessures

    Ton souffle chaud

    Effleure ma peau

     

    Tes lèvr(e)s m'embrass(ent)

    Tes bras m'enlacent

    Serrer ta main

    Me fait du bien

     

    REFRAIN

     

    C'est dur, tu sais

    De s'en aller

    De te quitter

    De tout laisser

     

    Mais c'est la vie

    Et je t'en prie

    Ne pleur(e) pas trop

    Je s'rai là haut 

     

    REFRAIN

     


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  • - Derrière l'arc en ciel

     

     

     

    Musique: Harold Harlen et Herbert Stothart

    Paroles: Pierre Grave

     

    Là-haut, derrière l’arc en ciel, bien caché

    Est un pays merveilleux, dont m’ont parlé des fées

    Là-haut, derrière l’arc en ciel, tout est bleu

    Et nos rêves ne sont plus des rêves et nous rendent heureux

     

    Un jour je soufflerai un vœu

    Et m’éveillerai tout là-haut dans les cieux

    Où les ennuis fondent au soleil

    Et se transforment en merveilles

    A ton réveil

     

    Là-haut, derrière l’arc en ciel, les nuages

    Nous invitent, à partir comme eux pour de longs voyages

    Là-haut, derrière l’arc en ciel, les oiseaux

    Chantent et volent, battant de leurs ailes pour aller plus haut.

     

    J’aimerais voler avec eux

    Sentir le vent me caresser les cheveux,

    Chanter avec leur gazouillis

    Et me blottir au fond d’un nid

    Au paradis

     

    Là-haut, derrière l’arc en ciel, bien caché

    Est un pays merveilleux, dont m’ont parlé des fées

    Là-haut, derrière l’arc en ciel tout est bleu

    Et nos rêves ne sont plus des rêves et nous rendent heureux


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  • - Laisse-moi pleurer

     

     

     

     

    Laisse-moi pleurer sur mon passé,

    Sur les jours fous de ma jeunesse,

    Sur mes printemps et mes étés

    Sur mes bonheurs et mes faiblesses

     

    Laisse-moi pleurer sur ces amours

    Qui m’ont donné tant de plaisir

    Pour quelque temps ou pour un jour

    Plaisir d’aimer et de séduire

     

    Mes larmes coulent sur ma vie

    Sur ce qu’elle fut ou ne fut pas

    Mes souvenirs et mes oublis

    Les traces qu’ont laissé mes pas

     

    Laisse-moi pleurer sur mes succès

    Ceux qui parfois m’ont rendu fier

    Ce que certains ont apprécié

    Ou que je savais devoir faire.

     

    Laisse-moi pleurer sur mes regrets

    Sur mes échecs et mes remords

    Ce que j’aimerais oublier,

    Toutes les fois où j’ai eu tort

     

    Mes larmes coulent sur ma vie

    Sur ce qu’elle fut ou ne fut pas

    Mes souvenirs et mes oublis

    Les traces qu’ont laissé mes pas

     

    Laisse-moi pleurer sur ceux que j’aime

    Sur mes parents et mes amis

    Porteurs de joie ou bien de peine

    Qui vivent encore ou sont partis

     

    Laisse-moi pleurer sur ma vieillesse

    Sur ce que je ne ferai plus

    Sur la douleur et la tristesse

    De n’avoir pas assez vécu.

     

    Mes larmes coulent sur ma vie

    Sur ce qu’elle fut ou ne fut pas

    Mes souvenirs et mes oublis

    Les traces qu’ont laissé mes pas

     

    Laisse-moi pleurer, ça fait du bien

    Je peux enfin me libérer

    Laisser s’écouler mon chagrin

    Sur les lambeaux de mon passé

     

    Laisse-moi rêver, faire des projets

    Presqu’oublier que je suis vieux

    Ecrire, créer, jouer, chanter

    Et pour quelque temps être heureux

     

    Jusqu’au bout rester attentif

    Admirer le beau et le bien

    Dénoncer la haine et le vice

    Parler, oser jusqu’à la fin

     

     

     

     


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