•  - Les Moulins de mon coeur

    Musique: Michel Legrand - Les Moulins de mon coeur

    Paroles: Eddy Marnay

     

     

     

     

     

     

     

    A mon avis, une des plus belles chansons françaises à ce jour.

     

     

    Comme une pierre que l´on jette
    Dans l´eau vive d´un ruisseau
    Et qui laisse derrière elle
    Des milliers de ronds dans l´eau
    Comme un manège de lune
    Avec ses chevaux d´étoiles
    Comme un anneau de Saturne
    Un ballon de carnaval
    Comme le chemin de ronde
    Que font sans cesse les heures
    Le voyage autour du monde
    D´un tournesol dans sa fleur
    Tu fais tourner de ton nom
    Tous les moulins de mon cœur

    Comme un écheveau de laine
    Entre les mains d´un enfant
    Ou les mots d´une rengaine
    Pris dans les harpes du vent
    Comme un tourbillon de neige
    Comme un vol de goélands
    Sur des forêts de Norvège
    Sur des moutons d´océan
    Comme le chemin de ronde
    Que font sans cesse les heures
    Le voyage autour du monde
    D´un tournesol dans sa fleur
    Tu fais tourner de ton nom
    Tous les moulins de mon cœur

    Ce jour-là près de la source
    Dieu sait ce que tu m´as dit
    Mais l´été finit sa course
    L´oiseau tomba de son nid
    Et voila que sur le sable
    Nos pas s´effacent déjà
    Et je suis seul à la table
    Qui résonne sous mes doigts
    Comme un tambourin qui pleure
    Sous les gouttes de la pluie
    Comme les chansons qui meurent
    Aussitôt qu´on les oublie
    Et les feuilles de l´automne
    Rencontre des ciels moins bleus
    Et ton absence leur donne
    La couleur de tes cheveux

    Une pierre que l´on jette
    Dans l´eau vive d´un ruisseau
    Et qui laisse derrière elle
    Des milliers de ronds dans l´eau
    Au vent des quatre saisons
    Tu fais tourner de ton nom
    Tous les moulins de mon cœur


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    - Belle sorcière

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C’est un œil sur l’intimité

    Imaginée ou entrevue,

    Un regard à la dérobée

    Sur les secrets d’une inconnue.

     

    Vêtue de voiles et de dentelles

    Comme une femme de lingerie,

    Elle attire en se faisant belle

    Mais se refuse à notre envie.

     

    Souvent elle nous parle d’elle

    En étalant ses bibelots,

    Ses poupées ou bien ses chandelles,

    Un chat noir ou des plantes en pot.

     

    Parfois aussi elle se fâche

    En claquant au vent ses volets

    Et nous laisse piteux et lâches

    Qui n’oser jamais y toquer.


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  • - Le mal de vivre (Barbara) 

     

     

     

     

     

     

    Ça ne prévient pas quand ça arrive
    Ça vient de loin
    Ça c´est promené de rive en rive
    La gueule en coin
    Et puis un matin, au réveil
    C´est presque rien
    Mais c´est là, ça vous ensommeille
    Au creux des reins

    Le mal de vivre
    Le mal de vivre
    Qu´il faut bien vivre
    Vaille que vivre

    On peut le mettre en bandoulière
    Ou comme un bijou à la main
    Comme une fleur en boutonnière
    Ou juste à la pointe du sein
    C´est pas forcément la misère
    C´est pas Valmy, c´est pas Verdun
    Mais c´est des larmes aux paupières
    Au jour qui meurt, au jour qui vient

    Le mal de vivre
    Le mal de vivre
    Qu´il faut bien vivre
    Vaille que vivre

    Qu´on soit de Rome ou d´Amérique
    Qu´on soit de Londres ou de Pékin
    Qu´on soit d´Egypte ou bien d´Afrique
    Ou de la porte Saint-Martin
    On fait tous la même prière
    On fait tous le même chemin
    Qu´il est long lorsqu´il faut le faire
    Avec son mal au creux des reins

    Ils ont beau vouloir nous comprendre
    Ceux qui nous viennent les mains nues
    Nous ne voulons plus les entendre
    On ne peut pas, on n´en peut plus
    Et tous seuls dans le silence
    D´une nuit qui n´en finit plus
    Voilà que soudain on y pense
    A ceux qui n´en sont pas revenus

    Du mal de vivre
    Leur mal de vivre
    Qu´ils devaient vivre
    Vaille que vivre

    Et sans prévenir, ça arrive
    Ça vient de loin
    Ça c´est promené de rive en rive
    Le rire en coin
    Et puis un matin, au réveil
    C´est presque rien
    Mais c´est là, ça vous émerveille
    Au creux des reins

    La joie de vivre
    La joie de vivre
    Oh, viens la vivre
    Ta joie de vivre


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    - Trésor de femme

     

     

     

     

     

     

             

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Le corps de femme est un trésor

    Qui renferme bien des bijoux.

    Chaque homme, en secret, y adore

    Un doux endroit qui le rend fou.

     

    Pour certains, peut être pour tous,

    De jolis seins et leurs tétons

    Que l’on caresse avec la bouche

    Les font monter en pamoison.

     

    Pour d’autres, c’est une paire de fesses

    Que l’on recueille avec les mains

    Puis que, tendrement, l’on caresse

    Qui procure un plaisir divin.

     

    Refrain :

     

    Mais pour moi l’endroit dont je rêve

    Le point dont je suis amoureux

    C’est ta nuque, lorsque tu relève (bis)

    Le blond soyeux de tes cheveux (bis)

     

    Il existe bien d’autres lieux

    Qui sont objets d’adoration :

    Un beau genou, le coin des yeux,

    Une cheville ou un talon.

     

    Comment oublier le triangle,

    Finalité de tout désir,

    Compliqué de nombreux méandres

    Où s’extasie notre plaisir ?

     

     

    Et que dire de l’ourlet des lèvres

    Ecrin frémissant sur les dents

    Ou des cils ornant les paupières

    Couvrant  le regard en tremblant

     

    Refrain

     

    Lorsque j’y  ai enfouis ma tête

    Je respir(e) l’odeur de ta peau.

    Fermant les yeux, tel une bête,

    Je m’en inonde les naseaux.

     

    Un douillet duvet le protège,

    Il est caché aux étrangers.

    Mais il prend mon amour au piège

    Lorsque j’y dépose un baiser.

     

    C’est mon éros, mon doux secret

    Ce qui fait palpiter mon cœur

    La source intime des attraits

    Le commencement du bonheur

     

     

    Refrain :

     

    Oui pour moi l’endroit dont je rêve

    Le point dont je suis amoureux

    C’est ta nuque, lorsque tu relève (bis)

    Le blond soyeux de tes cheveux (bis)


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    Et lu par Lolita dans l'émission "On se calme" sur la Radio Suisse Romande le 23 juillet 2012:

     

     

    Poser mes lèvres sur ta nuque

    A la lisière de tes cheveux

    Sur le duvet que tu découvres

    Et que tu offres à mes baisers

     

    Goûter le sucre de ta peau

    Par la seule pointe de ma langue

    Et respirer comme un noyé

    L’air envoûtant de ton parfum.

     

    Puis plein de toi dans tous mes sens

    Effleurer ton cou de mes doigts

    Fermer les yeux pour mieux garder

    Ce doux bonheur au fond de moi

     

    Enfin, cédant à mon ivresse

    Plaquer mon corps contre le tien

    Donner libre cours aux caresses

    Pour mieux m’emparer de tes seins.

     


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