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Paroles: Ben Ryan (1926), Fr: Max François. Musique: Ben Ryan 1946 Titre original: "Heart of my Heart" autres interprètes: Jacques Hélian, Lio et les Soeurs Etienne
Plus je t'embrasse
Plus j'aime t'embrasser !
Plus je t'enlace
Plus j'aime t'enlacer !
Le temps qui passe
Ne peut rien y changer :
Mon cœur bat
Quand tu t'en vas,
Mais tout va bien
Quand tu reviens, car...
Plus je t'embrasse
Plus j'aime t'embrasser !
Je ne peux m'en lasser
Et j'en ai tellement envie
Que j'oublie tout dans la vie
C'est insensé
C'que j'aime t'embrasser !
Plus je t'embrasse
Plus j'aime t'embrasser !
Plus je t'enlace
Plus j'aime t'enlacer !
Le temps qui passe
Ne peut rien y changer :
Mon coeur bat
Quand tu t'en vas,
Mais tout va bien
Quand tu reviens, car...
Plus je t'embrasse
Plus j'aime t'embrasser !
Je ne peux m'en lasser
Et j'en ai tellement envie
Que j'oublie tout dans la vie
C'est insensé
C'que j'aime t'embrasser !
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A chaqu(e) instant penser à toi
Me pénétrer de tout ton être,
De ton corps, ton parfum, ta voix
Et ne rien en laisser paraître
Jouir, sans regret, du présent,
De tes caresses et tes sourir(e)s,
Profiter, boir(e) comme un enfant
Chaque instant de notre plaisir
Ignorer ce qui nous entoure,
Fermer les yeux sur la misère
Au bonheur d’autrui être sourd
Oublier pour toi père et mère
T’aimer, te prendre dans mes bras,
Entrer en toi et se confondre.
T’aimer, t’aimer encor(e) une fois
Et laisser s’écrouler le monde.
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1960, Musique: Gilbert Bécaud, paroles: Maurice Vidalin
Celui qu'on appelait le voyou de la plage,
Qui vivait tout l'été jambes nues, cheveux fous,
Qui ne payait jamais les gaufres ni les glaces,
Qui te jetait de l'eau, des algues et des cailloux,
C'était moi !
Mais qui savait le nom des quatre mille étoiles
Et te prenait la main pour mieux te les compter ?
Qui faisait d'un orage une carte postale
En dessinant ton cœur sur le sable mouillé ?
C'était moi, c'était moi !
Celui qui se disait professeur de tendresse,
Qui se moquait de toi quand tu ne voulais pas,
Celui qui se vantait d'avoir eu des princesses
Et de se fiancer, mais de n'épouser pas,
Mais qui riait trop fort en ouvrant ton corsage
Ou qui ne riait plus en touchant tes genoux,
Qui s'endormait tout doux sur ton épaule sage,
Qui t'appelait "pas belle" et qui t'aimait beaucoup,
C'était moi, c'était moi !
Celui qui plaisantait, un matin de septembre,
En piquant une rose à ton manteau de pluie,
Qui te disait "Salut, on allait bien ensemble."
Et n'en a plus dormi ni le jour ni la nuit,
Celui qui ne sait plus ni ton nom, ni ton âge,
Qui ne sait rien de toi, mais que tu es jolie,
Oublie-le ce garçon qui crânait sur la plage
Et croyait tout savoir et n'avait rien compris,
C'était moi, c'était moi !
J'avais quinze ans,
C'était moi !
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Je sais, même si vous connaissez ma grande admiration pour Lynda Lemay, vous allez me dire que cette célèbre chanson s'intitule "LA centenaire" et non pas "LE centenaire" et que son texte est peu "masculinisable". C'est vrai mais je l'aime beaucoup et puis, Lynda elle-même chante bien "Arthur" à la première personne. Alors pourquoi renonver à l'interpréter sous le seul prétexte que l'on appartient à l'autre sexe ?
Ecoutez et, surtout lisez:
Ca fait cent longs hivers
Que j'use le même corps
J'ai eu cent ans hier
Mais qu'est-ce qu'elle fait la mort
J'ai encore toute ma tête
Elle est remplie d'souvenirs
De gens que j'ai vus naître
Puis que j'ai vu mourir
J'ai tellement porté d'deuils
Qu'j'en ai les idées noires
J'suis là que j'me prépare
Je choisis mon cercueil
Mais l'docteur me répète
Visite après visite
Qu'j'ai une santé parfaite
Y'est là qu'y m'félicite
J'ai vu la Première guerre
Le premier téléphone
Me voilà centenaire
Mais bon, qu'est-ce que ça me donne
Les grands avions rugissent
Y'a une rayure au ciel
C'est comme si l'éternel
M'avait rayée d'sa liste
Ca fait cent longs hivers
Que j'use le même corps
J'ai eu cent ans hier
Mais qu'est-ce qu'elle fait la mort
Qu'est-ce que j'ai pas fini
Qu'y faudrait que j'finisse
Perdre un dernier ami
Enterrer mes petits-fils?
J'ai eu cent ans hier
Ma place est plus ici
Elle est au cimetière
Elle est au paradis
Si j'meritais l'enfer
Alors c'est réussi
Car je suis centenaire
Et j'suis encore en vie
Moi j'suis née aux chandelles
J'ai grandi au chaudron
Bien sûr que j'me rappelle
Du tout premier néon
J'ai connu la grande crise
J'allais avoir 30 ans
J'ai connu les églises
Avec du monde dedans
Moi j'ai connu les chevaux
Et les planches à laver
Un fleuve tellement beau
Qu'on pouvait s'y baigner
Moi j'ai connu l'soleil
Avant qu'y soit dangereux
Faut-il que je sois veille
Venez m'chercher, bon dieu
J'ai eu cent ans hier
C'est pas qu'j'ai pas prié
Mais ça aurait tout l'air
Que dieu m'a oubliée
Alors j'ai des gardiennes
Que des nouveaux visages
Des amies de passage
Payées à la semaine
Elles parlent un langage
Qui n'sera jamais le mien
Ca m'fait du chagrin
D'avoir cinq fois leur âge
Et mille fois leur fatigue
Immobile à ma fenêtre
Pendant qu'elles naviguent
Tranquilles sur internet
C'est vrai qu'j'attends la mort
C'est pas qu'j'sois morbide
C'est qu'j'ai cent ans dans l'corps
Et qu'j'suis encore lucide
C'est que je suis avide
Mais qu'y a plus rien à mordre
C'est qu'mon passé déborde
Et qu'mon avenir est vide
On montre à la télé
Des fusées qui décollent
Est-ce qu'on va m'expliquer
Ce qui m'retient au sol
Je suis d'une autre école
J'appartiens à l'histoire
J'ai eu mes années folles
J'ai eu mes heures de gloire
J'ai eu un bon mari
Et quatre beaux enfants
Mais tout l'monde est parti
Dormir au firmament
Et y'a que moi qui veille
Qui vis, qui vis encore
Je tombe de sommeil
Mais qu'est-ce qu'elle fait la mort
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Quand je l’ai vue passer
Sous ma fenêtre
J’ai été boul(e)versé
Dans tout mon être
Devant tant de beauté
J’ai tressailli
Déjà, elle était repartie.
Alors, sans réfléchir,
Je suis sorti
J’ai marché dans ses pas,
Je l’ai suivie
Passant à ses côtés
Je l’ai doublée
Mais elle ne m’a pas regardé
C’est pas facil(e) de dev(e)nir vieux
Lorsque ton cœur rest(e) amoureux
Et que brille au fond de tes yeux
Du feu
Lorsque l’on t’appelle Monsieur
Que l’argent orne tes cheveux
Tu n’es pas pour autant, bon Dieu,
Gâteux
Un gamin s’échinait
Sur sa guitare
Au hasard il grattait
Comme un barbare
J’ai voulu lui montrer
Quelques accords
Mais il ne semblait pas d’accord
Il m’a dévisagé
Avec dédain
Puis il m’a expliqué
En prenant soin
De ne pas me vexer
Qu’on ne jouait plus
Comm(e) au bon temps des chevelus
C’est pas facil(e) de dev(e)nir vieux
Lorsque ton cœur est généreux
Et que brille au fond de tes yeux
Le jeu
Lorsque l’on t’appelle Monsieur
Que l’argent orne tes cheveux
Tu n’es pas pour autant, bon Dieu,
Gâteux
J’ai voulu m’introduire
Dans leur débat
Ils parlaient d’avenir
Et de combats
De voyages lointains
De liberté
Alors, je leur ai raconté
Que j’étais étudiant
En soixante huit
Lorsque souffla le vent
Dont ils profitent
Que j’avais parcouru
L’Europe entière
En stop mais ils se détournèrent
C’est pas facil(e) de dev(e)nir vieux
Lorsque ton cœur rest(e) curieux
Et que brille au fond de tes yeux
Du bleu
Lorsque l’on t’appelle Monsieur
Que l’argent orne tes cheveux
Tu n’es pas pour autant, bon Dieu,
Gâteux
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