• Paroles et musique d'Alain Barrière

    - Elle était si jolie

     

     

     

     

    Elle était si jolie
    Que je n'osais l'aimer,
    Elle était si jolie,
    Je ne peux l'oublier.
    Elle était trop jolie
    Quand le vent l'emmenait,
    Elle fuyait ravie
    Et le vent me disait...

    Elle est bien trop jolie
    Et toi je te connais,
    L'aimer toute une vie,
    Tu ne pourras jamais.
    Oui mais elle est partie,
    C'est bête mais c'est vrai.
    Elle était si jolie,
    Je n'oublierais jamais.

    Aujourd'hui c'est l'automne
    Et je pleure souvent,
    Aujourd'hui c'est l'automne
    Qu'il est loin le printemps.

    Dans le parc où frissonnent
    Les feuilles au vent mauvais
    sa robe tourbillonne,
    Puis elle disparaît...
    Elle était si jolie
    Que je n'osais l'aimer,
    Elle était si jolie,
    Je ne peux l'oublier.
    Elle était trop jolie
    Quand le vent l'emmenait,
    Elle était si jolie,
    Je n'oublierai jamais.

     


    votre commentaire
  • - Pauvre rime...

     

     

     

    Que ne ferait-on pour la rime

    Pour qu'un vers soit doux à l'oreille

    Et que la moindre des contines

    A un chef d'oeuvre soit pareill(e) ?

     

    On dirait des stupidités

    Comme: un “amour qui dure toujours"

    Ou d'énormes banalités

    Tell(e)s que: l'”aube d'un nouveau jour”.

     

    Certains auteurs sont prêts à tout

    Et vont placer, sans peur, “pastèqu(e)”,

    Au risque de passer pour fou,

    Dans une histoir(e) de “discothèque”.

     

    On dit ainsi n'importe quoi

    Sous prétexte  de poésie

    Et comm(e) dans le cont(e) du nu roi

    Jamais, personne ne le dit

     

    Pardonnez moi alors si j'os(e)

    Donner conseil à ces auteurs

    De ne pas oublier la pros(e)

    Ou de chercher rimes meilleures

     

    Relire, peut-être, Baudelair(e)

    Ou Brassens, ou Delanoé

    Les aiderait à fair(e) des vers

    qui tiennent debout sur leurs pieds.

     


    votre commentaire
  •  

    - Les herbes folles

     

     

    REFRAIN

    Tout devient flou quand on vieillit,

    Les bons moments et les soucis

    Mais parfois sortent de l'oubli

    Les herbes folles de notre vie

     

    Il y a l'épouse et les maîtresses,

    Leurs baisers fous et leurs caresses

    Qui se mélangent dans notre esprit

    Aux matins tristes et aux conflits.

     

    Il y a aussi l'instant béni

    Où vous croisez une passante

    Qui, d'un seul regard, vous séduit

    Hante vos rêves, divine amante.

     

    REFRAIN

     

    Il y a les enfants, leurs conjoints,

    Les déjeuners tous les dimanches,

    Les oncles et tantes et les cousins,

    Les grands parents, la nappe blanche

     

    Mais aussi le rire des petits

    Leurs yeux qui brill(ent) sous le sapin

    Et la main tendue d'un ami

    Lorsque vous en aviez besoin.

     

    REFRAIN

     

    Il y a les collègues, le boulot,

    Les bons clients et les patrons,

    La cafétéria, les restos,

    Les embauches et les démissions

     

    Mais malgré vos beaux cheveux blancs

    Même aujourd'hui, vous restez fier

    Des remerciements d'un client

    Et de votre premier salaire

     

    REFRAIN

     

    Vous avez fait de beaux voyages

    Dans des pays proches ou lointains

    Photographié des paysages :

    Montagne, mer, ciel et chemins

     

    Sans oublier, au premier plan,

    Ce que trop souvent on néglige :

    Les herbes folles, flottant au vent,

    Courbant vers vous leurs longues tiges

     

    REFRAIN 

     


    votre commentaire
  • - Marie, Marie

     

    Louis Amade en a écrit les simples et émouvantes paroles et Gilbert Bécaud a composé la musique et l'a magnifiquement interprétée. J'ai eu envie de m'y essayer.

     

    Marie, Marie, (Gilbert Bécaud, Louis Amade) 1959

     

     

    A Pâques ou à la mi-carême
    Quand je serai libéré
    Lorsque j'aurai fini ma peine
    Ah que j'irai t'embrasser
    Dans notre jardin d'Angleterre
    Les roses ont dû refleurir
    Si tu en portais à ma mère
    Ça me ferait bien plaisir

    Marie, Marie
    Ecris donc plus souvent
    Marie, Marie
    Au quatorze mille deux cent

    J'travaille à la bibliothèque
    Je m'invente du bon temps
    J'ai pour amis tous les poètes
    Beaudelaire, Châteaubriand
    Pour nous ici quoi qu'on en pense
    Ils sont vraiment très gentils
    On a du dessert le dimanche
    Du poisson le vendredi

    Marie, Marie
    Ecris donc plus souvent
    Marie, Marie
    Au quatorze mille deux cent

    A Pâques ou à la mi-carême
    Il reviendra bien le temps
    Où tu pourras dire je t'aime
    Au quatorze mille deux cent

     


    votre commentaire
  • - Le blues de l'absence

     

    Prenez un bon "back track" de blues sur le net, ajoutez y un maladroit solo de guitare et quelques tremolos d'harmonica. Écrivez et chantez quelques paroles tristes et voilà mon "blues de l'absence" !

     

     

     

    Quand t'étais là, j'en avais marre

    De tes reproches et ton cafard.

     J'aurais voulu ma liberté,

     Prendre de l'air et respirer.

     

    REFRAIN :

    Mais t'es partie, tu n'es plus là

    Et je suis mal de vivr(e) sans toi.

     

    Quand t'étais là tu m'épuisais

    Par tes plaintes et tes jérémiades.

    Pour t'oublier, je m’enivrais

    Ou m'enfuyais seul, en balade.

     

    REFRAIN

     

    INSTRUMENTAL

     

    Quand t'étais là on s'engueulait.

    Plus d'amour ni même de tendresse.

    Même toute nue je t'ignorais.

    J'allais ailleurs voir d'autres fesses.

     

    REFRAIN

     

    Quand t'étais là je n'savais pas

    Que, malgré tout, j'avais besoin

    De ta présence auprès de moi

    Je suis perdu quand tu es loin

     

    Car t'es partie, tu n'es plus là.

    J'espère qu'un jour tu reviendras

     

     


    votre commentaire